La Mine

Les années soixante, dans le Bassin Alésien...

Dans leur maison de mineur, Charles Tamaris et sa mère, Andréa, entendent le bruit d’une explosion venant du Puits où travaille ‘au fond’ Antonin, le fils aîné.

Le sort les a encore frappés. Leur vie bascule en un instant.

Entre haine du danger et respect dû à ces hommes qui risquent leur vie, Charles a quitté ses études pour travailler et perpétrer la tradition.

L'ingénieur Fulcran de Théoule intervient en faveur de Charles, qui hésite...

Mais que se passe-t-il lorsqu’il se retrouve dans la cage qui descend dans les profondeurs de la terre ?

Comment choisir entre son désir de vengeance et celui de vivre sa propre histoire ?

NOTE D'INTENTION METTEUR EN SCÈNE

J'ai redecouvert une partie de notre Histoire à travers l'histoire d'un foyer de mineurs de fond, une mère et son fils, dans les années 60.

C'est l'extrême réalisme de la descente "au fond" effectuée par le jeune garçon qui m'a donné envie d'axer notre travail sur le contraste entre l'intérieur, l'enfermement et l'extérieur.

Un contraste entre ombres et lumière, entre le silence et les sons, les bruits, les sirènes, la radio, les chansons, entre le noir et blanc et la couleur, entre le passé, le présent et l'avenir, entre les mineurs et les ingénieurs (notre 3ème personnage),...entre la vie et la mort.

L'action se passe quasiment tout le temps en intérieur et les protagonistes manquent cruellement d'oxygène. Nos personnages évoluent dans la peur, les non-dits, les souvenirs, la colère, mais la vie et l'espoir sont toujours présents. Des êtres humains qui nous touchent de près car les dernières mines n'ont été fermées que dans les années 70...

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